fortitudo, on going
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FORTITUDO, on going

Ceci est une balade. Une balade afin de, peut-être, congédier ma mélancolie.

D’aussi longtemps que je m’en souvienne, j’ai toujours été sujette aux vagues à l’âme. Tapis dans l’ombre, comme un serpent invisible pouvant sortir du bois à tout moment, ce soi-disant mal être a longtemps rodé en moi et jaillit pour tourmenter mes humeurs.

A mes yeux, la représentation des personnages mélancoliques faite au fil des siècles n’a toujours été qu’un rideau figé sur un ressenti physique et prostré, forcément tragique. Très rarement, la mélancolie fut l’objet d’une compréhension, d’une étude sur l’état en lui-même. Écartant la figure du personnage regardant par la fenêtre dans le vide, j’ai voulu explorer les profondeurs de la mélancolie. Dans ce voyage introspectif en plusieurs parties sur le spleen, je cherche à capturer son essence, ce qu’il est. Je traque ce qui peut le déclencher, d’où il vient. Je tente de trouver des méthodes aussi bien pour le chasser que pour le convoquer.

Ici sont présentés les préludes de ce projet. Une immersion dans les méandres des sentiments troubles que représentent cet état.

Ce projet s’appelle Fortitudo, force de l’âme en latin. Dans un monde qui se veut sauvage, c’est peut-être une forme de courage et une compréhension innée de la vie que d’être mélancolique.